Foire de Guangzhou : la Chine souhaite promouvoir davantage les importations

La 123e édition de la Foire d’import-export de Chine a ouvert le 15 avril à Guangzhou, chef-lieu de la province du Guangdong, en présence de plus de 25 000 entreprises venant de plus de 210 pays du monde, a annoncé Xu Bing, porte-parole de la plus grande foire commerciale internationale de Chine, qui souhaite promouvoir davantage les importations et le rééquilibrage commercial.

Depuis 2007, année où la foire a mis en place une zone d’exposition dédiée à l’importation, des exportateurs venant d’une centaine de pays du monde s’y retrouvent chaque année. Si la foire accueille presque autant d’exposants que la dernière édition, le nombre cumulé des exportateurs étrangers devrait passer au delà de 10 000.

Disposées dans la première et la troisième tranche de la foire, les deux divisions de la zone d’importation accueillent 617 entreprises venues en groupe d’une douzaine de pays dont l’Ukraine, la Thaïlande et le Népal. Plusieurs marques haut de gamme états-uniennes, françaises et allemandes de produits chimiques d’usage courant pour la santé y sont également représentées.

La division de la zone d’importation située dans la première tranche abrite plusieurs marques célèbres des secteurs des produits électroniques et électroménagers, des matériels de construction, de la quincaillerie et des équipements mécaniques, tels que Caterpillar (Etats-Unis) et Kapro (Israël).

Hu Guohai, responsable des exportations d’Eluxgo, fabricant malaisien d’aspirateurs basé à Singapour, s’est félicité que sa participation à la Foire de Guangzhou ait affirmé sa présence sur les marchés chinois et européens, avec une valeur d’exportation annuelle entre 400 et 500 millions de yuans (52 et 65 millions d’euros). Eluxgo prévoit de se présenter à la première édition de la Foire internationale des importations de Chine, a-t-il déclaré.

Fu Qiang, responsable des affaires internationales à la Société de la quincaillerie et de l’industrie chimique du Zhejiang, a souligné que le protectionnisme va à l’encontre de la tendance mondiale, et qu’un pays n’a qu’à ouvrir ses marchés pour gagner son avenir.

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